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Depuis 20-24 mois, si je me suis un peu absenté des études, c’est pour me consacrer à un projet qui me tient à cœur : la langue. Après ma traduction/adaptation en anglais et en français du dictionnaire brésilien de Beto Bertagno, le Vocabulário Popular de Porto Velho, j’ai attaqué à une autre lubie : l’onomastique, ou l’étude des origines des noms de lieux ou, plus précisément, l’odonymie, l’étude des origines des noms de rues : A Rambling Dictionary of Tallinn Street Names, c’est-à-dire un dictionnaire aléatoire des noms de rues de Tallinn, Estonie.
Il est presque inévitable qu’un traducteur aime les jeux de mots, c’est un peu le métier, presque un sine qua non. Ici, le « rambling » se réfère à la fois à randonner (et quoi de plus approprié pour de balades en ville ?) et à « s’épivarder » comme disent nos ami canadiens ou encore, si vous écoutiez ma sœur à mon sujet, à radoter :o)
Bref, les deux sont terminés (« tous » les sous que je gagnerai du second seront reversés à la Fondation de l’hôpital des enfants de Tallinn), et je passe au suivant.
Celui-ci, « French out of France » (titre à peaufiner : « Français – Hors de France ! » ?), est bien plus émotionnel. Mon premier amour (celle de mes trois ans pour une cousine ne compte pas) était bien la langue française. Dès mon enfance, la beauté de sa musique m’a enchantée et, à l’école je suis resté fidèle au point d’être premier (enfin, pas toujours, presque...) de la classe pendant cinq années. Je me rappelle toujours la délicieuse découverte de la déclinaison du verbe « tenir » et j’y tiens. Apprendre une langue n’est pas simplement apprendre des mots et des phrases, c’est s’introduire dans une culture différente et nouvelle, s’approprier de nouvelles manières de vivre, appartenir à un nouvel ensemble. Chaque mot vous y entraîne un peu plus, chaque semaine vous vêtit de quelques fils supplémentaires de votre nouvelle personnalité.